mercredi 28 mars 2012

Sélection Février 2012

Faute de temps, une sélection express et surtout très à la bourre, avec quand même je l'espère quelques découvertes à la clé. Les liens sur les titres d'albums mènent vers une écoute Spotify ou Bandcamp à chaque fois que possible.


Je commence par ce qui est sans doute mon album folk/pop de l'année pour l'instant (et peut-être même de l'année tout court), à savoir Maraqopa de Damien Jurado qui continue sa métamorphose vers un univers sonore plus coloré et lumineux. Un format à l'ancienne (37 minutes à peine), dix chansons qui sont autant de touchants petits bijoux au parfum rétro qui mélangent les textures et les genres (folk, blues, pop) en évitant l'overdose, et une voix à la Neil Young qui ne pouvait que faire mouche chez moi (Secretly Canadian).



Folk toujours avec Quite a Way Away, très bel album signé de l'Ecossais Gareth Dickson et paru chez 12k, un label que l'on associe plutôt avec l'ambient et les musiques contemporaines en général qu'avec le registre du singer-songwriter. Ce disque aux accents très Nick Drake y est pourtant parfaitement à sa place de par ce qu'il dégage de luminosité et d'atmosphère envoûtante. En écoute sur Spotify.


J'ai également aimé :


 


- les Tindersticks et leur classieux The Something Rain (Constellation)
- No One Can Ever Know par The Twilight Sad (Fat Cat Records)


- le rock psyché/drogué des Royal Baths sur Better Luck Next Life (Kanine)
- Lambchop et Mr. M, album dédié à Vic Chesnutt (City Slang)


- la folk instrumentale de Yair Yona sur World Behind Curtains (Strange Attractors)
- le mélange folk seventies et ambient/field recordings de Michael James Tapscott (et Andrew Kenower) sur Good Morning, Africa (Bookmaker Records)

Ce dernier album m'offre une transition parfaite pour aborder l'ambient, le post-rock, le drone, le jazz et autres musiques instrumentales ou expérimentales, avec encore une fois un mois bien trop chargé pour en venir à bout sans abandonner toute vie sociale.


Si je ne devais en citer qu'un, ce serait sans hésiter ce nouvel album de drone des vétérans Windy & Carl, le superbe We Will Always Be sorti chez Kranky. Un disque hypnotique et prenant de bout en bout, de son départ doux et apaisant jusqu'à son épilogue bourdonnant.

Et comme il n'y fort heureusement aucune raison de n'en citer qu'un, voici le reste de la sélection du mois :



Dirty Three Toward the Low Sun (Drag City)
James Murray Floods (Slowcraft Records)
Nadja & Vampillia The Primitive World (Is Collage Collective)


Ulrich Schnauss & Mark Peters Underrated Silence (Bureau B)
John Zorn The Gnostic Preludes (Tzadik)


Nadja Excision [compilation] (Important Records)
Air Le voyage dans la lune (Astralwerks Records)

Et une petite sélection metal pour terminer en douceur :


Addaura Burning for the Ancient (autoproduction)
Undergang Til Døden Os Skiller (Xtreem Music)
Wildernessking The Writing of Gods in the Sand (Antithetic Records)

dimanche 4 mars 2012

Abyssal - Denouement (2012)

Abyssal - Denouement (2012)

Il y a, à en croire Last.FM, au moins six groupes répondant au nom d'Abyssal. Celui auquel je consacre ce billet nous vient de Bristol et c'est d'ailleurs à peu près tout ce que je peux vous dire sur ces Anglais qui se font pour le moins discrets sur la Toile. Peu importe de toute façon, leur musique parle pour eux, une musique qui nous offre le meilleur de deux mondes : la noirceur et l'atmosphère du black metal d'un côté, la brutalité du death de l'autre. Résultat : Denouement, un premier album auto-produit, qui navigue quelque part entre Deathspell Omega et Ulcerate et qui se pose déjà en candidat sérieux pour le podium de l'année.

Proposé en téléchargement gratuit sur bandcamp jusqu'à peu, la version digitale de l'album est désormais payante (pour une bouchée de pain), le CD étant lui disponible via la boutique du groupe.

Chaudement recommandé !